SHMP Industrie, une stratégie de création de valeur globale

En périphérie de Saint-Etienne, SHMP Industrie apporte la compétence usinage au groupe CEPM Industrie qui conçoit, construit, assemble des outillages et des équipements. Créée en 1979 l’entreprise s’est spécialisée dans l’usinage de précision unitaire et petites séries au service des réalisations spéciales portées par les services de groupes industriels, de constructeurs de machines et pour l’industrie aéronautique. La reprise de la structure par Pascal Michaud en 2010 signe une nouvelle dynamique de croissance pour SHMP Industrie et son partenaire associé. En parallèle d’investissements en machines outils, force était de constater que certains équipements pouvaient offrir de bien meilleurs services avec un liquide de coupe mieux adapté.

Éliminer les contraintes en production

Lors de son arrivée en fonction et constatant de fréquents arrêts pour la vidange des machines, le directeur de production, Thierry Pettersin, a de suite mis en cause la nature du lubrifiant de coupe utilisé. S’il est difficile pour un compagnon de prendre du recul sur une situation qui, au fil des jours, se dégrade, le regard extérieur porté par ce nouvel arrivant a servi de déclencheur pour sortir d’une situation de plus en plus astreignante. L’organisation de production est très sensible à l’indisponibilité temporaire d’une machine. Même si cela se gère, c’est une contrainte sur tout le processus initialement prévu : du parcours de la pièce, jusqu’au planning de montage de la commande client.

Pour Thierry Pettersin qui connaît l’influence du lubrifiant réfrigérant sur les systèmes d’usinage et leur environnement, la question devenait une priorité. « Mon expérience de chef de fabrication chez un constructeur de machines-outils m’a naturellement mis en contact avec les principaux formulateurs de fluides de coupe. Confronté à de nombreuses situations, j’ai constaté que tous les lubrifiants ne sont pas équivalents et que le choix du fournisseur a aussi toute son importance. C’est pourquoi j’ai sollicité Blaser Swisslube avec qui j’avais obtenu de très bons résultats

Définir une solution adaptée

Consulté par le directeur de production, le conseiller Blaser Swisslube a proposé d’analyser la situation pour poser un diagnostic sur les causes de dégradation rapide du lubrifiant soluble utilisé précédemment : la présence d’huile de glissière dans l’émulsion du bac de la machine a fini de déstabiliser un fluide de qualité moyenne, peu adapté au contexte d’usinage. Avec son client, ils ont aussi souhaité prendre en compte les points d’amélioration qui impacteraient favorablement la production. Par sa constitution et les qualités qui lui sont propres, le nouveau lubrifiant devra s’intégrer dans un environnement multi-process où toutes les technologies d’usinage sont représentées : fraisage, tournage, rectification. Sa polyvalence multi-matière devra convenir aux matériaux courants : acier, fonte et aluminium et à certains matériaux durs comme les Inox. La nature du liquide de coupe sera adaptée pour éviter tout risque d’oxydation et de tache sur les pièces.

SHMP industrie

Après discussion sur les solutions de lubrification envisageables et d’un commun accord, le responsable d’atelier et son conseiller ont mis en place un essai d’évaluation sur un centre d’usinage. Celui-ci devait être précédemment vidangé après 6 semaines d’exploitation seulement. Ils ont sélectionné un fluide de coupe semi-synthétique soluble, B-Cool 755, disposant de propriétés de relargage très développées pour rester homogène et stable durablement.

Les qualités de ce liquide de coupe

Thibault Hariche, le conseiller Blaser souligne les raisons de ce choix : «  Très apprécié pour sa polyvalence sur les matériaux et son impact sur la qualité des surfaces, B-Cool 755 appartient à une gamme de lubrifiants à haute performance, homologués dans l’aéronautique. Il a démontré son efficacité sur des opérations très techniques comme l’UGV, le taraudage ou le forage profond. Il s’emploie en solution, à partir du taux de 5 % et plus pour les usinages difficiles. Les produits de la gamme B-Cool s’utilisent aussi en rectification avec un dosage inférieur ».

Dès les premières semaines, les deux personnes en poste ont remarqué le comportement très neutre du produit. La récupération des pollutions d’huile et résidus d’usinage a pu s’obtenir simplement par décantation et filtration. Mais au grand étonnement des opérateurs, habitués à faire les appoints quotidiens, le dosage des rajouts a été diminué de 4 à seulement 1 % pour maintenir l’émulsion dans les bacs des machines avec un taux de concentration qui n’excède pas 7 %.

Mesurer le retour sur objectif

Pour SHMP, le bilan économique sur le seul coût de consommation du liquide de coupe est déjà saisissant : pour la première année, la machine d’essai a enregistré un seul remplissage du bac de 400 litres soit 28 litres de concentré B-Cool et des appoints proches de 1 % contre 6 remplissages et des appoints à 4 %. Malgré un coût d’acquisition unitaire plus élevé de B-Cool 755, la facture a chuté de 1 703 € à 406 €. Une fois l’ensemble du parc équipé en B-Cool 755, les deux objectifs recherchés ont été largement satisfaits : réduction et maîtrise du temps de parcours de la pièce – suppression de plusieurs jours par an et par machines de maintenance au profit de temps productifs. A cela, il faut rajouter une productivité accrue liée à la confiance des opérateurs pour la fiabilité en usinage. La qualité visuelle des surfaces, brillance et rugosité, a été améliorée suite au changement de lubrifiant. Après usinage, les pièces en aluminium et en fonte ne présentent plus de trace favorisant l’oxydation. Les machines restent propres.

Bien plus qu’un liquide de coupe

Attentif au fonctionnement de l’atelier, Thierry Pettersin estime que c’est tout un processus qualité, productivité et réactivité qui se met en place au bénéfice de l’entreprise et des clients. « Avec Blaser le paramètre de gain le plus important pour SHMP Industrie est son influence sur tout le processus de fabrication. Oublié le stress d’avoir un lubrifiant qui se dégrade inexorablement, désormais les opérateurs sont plus en confiance pour optimiser les paramètres d’usinage et laisser tourner leurs machines sans surveillance. »
Depuis le début, Thibault Hariche assure une visite mensuelle à son client, faisant le reporting des relevés. Avec l’accord du directeur de production, il s’emploie à valoriser l’importance d’un suivi régulier du lubrifiant en exploitation. Par deux fois, il a organisé une formation dans l’atelier et sensibilisé les opérateurs sur l’importance du liquide de coupe bien utilisé et correctement entretenu. Le message a été entendu, ils sont les premiers à soigner leur environnement de travail, à vérifier quotidiennement les bacs de machine au réfractomètre et à faire l’appoint avec le mélangeur. Le lubrifiant est devenu, pour eux, un outil liquide gage de fiabilité en usinage.

Enclencher une dynamique de groupe

Pascal Michaud suit de très près les changements qui s’opèrent dans l’atelier et font progresser son entreprise. Plaçant le facteur humain en priorité, il se félicite que son personnel soit dégagé des contraintes de maintenance et travaille désormais avec un produit propre, sans odeur et fiable.  Cela va dans le sens de ce qu’il souhaite : « Dès le départ, avec toute l’équipe, nous devons consacrer notre énergie à créer de la valeur pour le client en misant sur la qualité. Il faut tout d’abord commencer par donner de bonnes conditions de travail pour que chacun s’implique à fond dans la mission qui lui est confiée ».


En gestionnaire, il constate que l’organisation de production gagne en efficacité et réduit ses charges. Dans un environnement « soigné », avec moins de rebuts d’aspect et une meilleure organisation des plannings, SHMP Industrie s’appuie sur la qualité et dispose de plus de capacité à produire pour une meilleure rentabilité. Elle apporte une valeur supplémentaire à l’offre globale du groupe CEPM Industrie pour la réalisation de systèmes mécaniques certifiés.